Entre les lignes d'un livre [Terminé]

[Evelyn Rosechêne]

Escapade à la bibliothèque

Les journées étaient parfois d'un ennui mortel. Les cours n'avaient toujours pas réellement commencé, ce qui était très étrange pour une école qui avait déjà ouvert ses portes depuis un moment. Pour noyer mon ennui, j'avais décidé de me rendre à la bibliothèque, afin de m'avancer sur certains cours que j'avais déjà eu à Beaux-bâtons, améliorer certaines connaissances et surtout, avoir un peu d'avance sur le programme. Programme qui d'ailleurs, nous était toujours inconnus. Peu importe, j'avais encore quelques-uns de mes livres de mon ancienne école. Je m'en servis donc comme base pour étudier, en attendant de voir ce que nous réserver les professeurs.

Plongez dans mes lectures et mes notes, je ne prêtai pas attention aux allées et venues de mes camarades, Tempest ronronnant allégrement sur l'un des gros livre ouvert sur la table. Il y en avait au moins un qui avait trouvé une autre utilité à ces grimoires. Passant parfois ma main sur son pelage, le temps me semblait se figer parmi ses ronrons incessants, et pourtant si décontractants.

De l'autre main, j'effectuais parfois dans le vide, avec ma baguette, les gestes schématisé dans les livres, que ce soit en illustration ou en simple description. Certains étaient simples, n'étant qu'un échauffement, d'autres plus complexes que je m'attelais à lire, analyser et comprendre. J'avais mis quelques marque-pages de couleur pour me repérer dans les niveaux, ne voulant pas brûler les étapes, ma tentative à la soirée d'inauguration étant un exemple encore frais de la nécessité à un entraînement plus vigoureux. Ça, et l'envie de ne plus entendre geindre des explications moralisatrices sur les dangers de la magie, et bla bla bla... Comme si j'étais une vulgaire nés-moldus qui découvrait la magie et l'univers des sorciers, sérieux ?!

Serrant ma baguette, j'arrêtai mon geste un instant, inspirant profondément pour reprendre contenance. Non, je ne devais pas m'énerver, ni repenser à tout cela. Il fallait se concentrer et voir dans l'avenir.

Voir dans l'avenir... Ouais... Quand les visions ne se déclencher pas à tort et à travers, bien évidemment. La maîtrise d'un tel don était épuisante, et j'avais déjà réussi à maîtriser mon corps quand une vision survenait. Restant fixe, mes yeux dans le vague avec les iris d'un bleu très pâle (c'est ce que Mère m'avait dit sur mon aspect lors de la première fois que j'avais eu une vision.), j'avais appris à garder mon corps détendu et les mains à plat sur une surface ou sur mes cuisses pour ne pas perdre le contrôle. Ça, c'était acquis... Mais l'intensité des visions était imprévisible, pouvant être juste un flash, une longue vision, avec beaucoup de détails, ou non. Dans tous les cas, ce n'était jamais clair (oui, les visions comme dans les séries et films de moldus ne sont pas clair comme de l'eau de roche). Emprunt de signe, de pressage et d'indices de l'avenir, il fallait connaître et recherché toutes les significations propres de chaque apparition et signes. Certains de ces signes divergés de la culture et du sang coulant dans les veines du voyant, mais dans l'ensemble, les messages de l'avenir les plus important était relativement internationale (et heureusement).

En pensant à cela, je reposai ma baguette, fermant le livre de sort que j'avais sous les yeux, et pris un autre livre, celui qui renseignait la liste des signes et des divers méthodes de lecture de l'avenir. J'avais trouvé deux éditions ; l'une ancienne, que Mère m'avait offerte et qui était dans ma famille depuis un moment, quelques pages blanches étant à la fin pour que les générations futures rajoutent leur plume à l'œuvre (bouquin très complet, même si les premières pages étaient dans la langue de mes ancêtres, donc compliquée à toujours comprendre pour quelqu'un de moderne). La seconde édition était celle que j'avais achetée, la plus récente qui soit, afin d'adapter certains signes à notre époque, et pouvoir lire à la fois dans les pressages anciens, et dans les pressages plus moderne. C'était compliqué à expliquer, mais je me comprenais.

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[Magnus Karlsson]

Entre les lignes d'un livre

" Feat. Ouvert "

Bientôt déjà un mois que j’étais arrivé dans cette école et les choses allaient rondement bien. Bon ce n’était pas parfait, mais les pièces du puzzle s'emboîtaient peu-à-peu. Le plus étrange et à la fois merveilleux de mon expérience c’est que pour la première fois et en si peu de temps j’avais déjà une petite amie. Moi Magnus j’avais une petite amie...wow!! Faut le faire, j’ai toujours été par le passé plus timide un peu, donc me demander de parler à une fille qui me plaisait, on oublie ça. Je ne sais plus le nombre de fois où Odd me taquinait avec cela, c’est sûr que pour lui il avait le beau jeu. Le grand blond musclé avec une gueule de jolie cœur, il faisait un petit sourire ou un clin d'œil et pouf!! Voilà qu’arrivait une horde de filles en chaleur, prêtent à le dévorer tout cru. Puis à chaque coup, il jouait le rôle du gars soudainement intimidé, me suppliant de le secourir! Mouais tu parles comme si moi le petit brun frisé, qui ne parle pas beaucoup aux filles allait pouvoir l’aider. Je me doutais bien qu’aussitôt que j’ouvrirai la bouche, je me ferai regarder comme si j’étais un extra-terrestre venu de je ne sais quel planète. Non désolé mon frère, mais débrouille toi avec ta belle bouille, c’est ce que je lui répondais à chaque fois. Bien souvent cela créait des disputes entre nous, mais cela ne durait jamais et puis si par malchance on se faisait la gueule plus de 2 jours, Anya nous passait un de ses savons.

Mais cela était le Magnus du passé, car celui que je voyais dans le miroir chaque matin était bien différent. Jamais au grand jamais je n’aurais approché Emelïa comme je l’ai fait, non là c'était tout simplement incroyable. Depuis mon initiation de cet été avec mon père tout à changer, ce tatouage sur ma poitrine à tout changer. Non avec Emelïa je n’étais pas gêner le moins du monde, même que je savais quoi dire et quoi faire en partie. Du moins c’est ce que j’avais comme impression, puis c’est sans parler de cette pulsion me menant vers elle automatiquement, ou encore ce voyage à cheval pour me mener dans son imaginaire. Un truc de ouf!! Je ne sais pas du tout comment cela a pu se produire, Emelïa est tout aussi embêtée que moi, mais en attendant de comprendre le pourquoi, elle et moi n’allons pas nous plaindre que quelque chose tente de nous rapprocher. Jusqu’à présent la seule réflexion que j’ai pu faire, est que j’ai constaté de légères similitudes entre mon histoire d’amour et celle qu'a vécu mon père. Me souvenant légèrement de ce que mon père m’a déjà expliqué, sur notre héritage familial, je me demandais sincèrement si le destin n’y était pas pour quelque chose. Je finirai bien par découvrir tout le fin mot de cette histoire, foi de Magnus.

Sinon à part mes amours, bien je dois dire que j’ai un peu, beaucoup de rattrapage à faire côté sortilège, car ça fait vraiment pitié mon affaire. Le dernier sort que j’ai tenté d’utiliser pour nettoyer mon habit lors de la soirée d'inauguration fut un échec total. Non mais changer la couleur de ma tenue, alors que je ne voulais que la nettoyer, faut le faire!!! Le comble c’est qu’un prof l'avait fait devant mes yeux 20 minutes auparavant.. je suis pitoyable! Bon je pourrais peut-être en profiter pour aller faire un tour à la bibliothèque, histoire d’étudier mes sortilèges un peu d’avance. Comme ça j’aurais l’air un peu moins crétin durant les cours, c’est que j’ai une fierté à préserver moi.

Je me rendis donc à la bibliothèque d’un pas décidé et je me mis à la recherche des bouquins de sortilèges. J’en sortis 2-3 et je m’installai à une table dans un coin tranquille, par chance il n’y avait pas grand monde aux alentours à part une blonde un peu plus loin avec son chat noir. J’ouvris le premier livre et je le feuilletai rapidement, flûte sans le vouloir j’avais pris un bouquin sur les sortilèges plus avancer, du moins juste à voir les mouvements de baguette et certaines prononciations particulières, je constatai que ce n’était pas pour moi tout de suite. Non je devais commencer par la base, je ne suis qu’en première année après tout. Je tassai donc le livre et m’attaquai au second, Sortilège et principe de base, bien le titre déjà était évocateur. Je l’ouvris donc et commença à le zieuter. Sort de lumière, non ça, pas de problème, je le maîtrise parfaitement. Ensuite qu’avons nous, le sortilège de lévitation, pourquoi pas. Je le lis minutieusement plusieurs fois, puis je me décidai à faire le grand saut. Je sortis alors ma baguette de son fourreau et je la pointai sur le livre que j'avais mis de côté un peu plus tôt. Bon selon le livre tout est dans le geste de la baguette et la prononciation, ça devrait être facile.

"Wingardium Laiviosâ"

Rien ne se produisit, bon qu’est-ce qui ne fonctionne pas, est-ce mon mouvement de baguette, ah non c’est la prononciation, que je suis bête!! Bon concentre-toi Magnus, on recommence.

"Wingardium Leviosa"

Encore rien, merdouille, qu’est-ce qui ne marche pas, bon là c’est le mouvement de baguette...ah c’est chiant!!! Je retentai le coup 3 autres fois de suite, puis toujours rien. Bon là ça sera la bonne, je commence à en avoir marre. Je me concentrai et je prononçai clairement la formule.

"Windgardium Leviosa"

Meeeerdeeee. Pourquoi ce foutu livre ne veut pas bouger. Puis j’entendis un miaulement de protestation, mais qu’est-ce que? Je vis alors le chat noir de la blonde assise à une table voisine soudainement voler dans les airs d’une vingtaines de centimètre. Le pauvre animal tentais de s'agripper après un livre avec ses pattes avant. Je constatai alors ma boulette, j’avais par mégarde pointé ma baguette sur le chat durant mon incantation. Vite je mis fin au sortilège avant qu’elle se doute de quelque chose et qu’elle m’accuse de le faire volontairement. Je devins alors tout rouge et me plongeai tête première dans mon bouquin. Non mais que je peux être nul, pauvre bête, il a vraiment le poil tout hérissé, je l’ai pas fais exprès je le jure. Bon si je passai à un autre sort, sa serait plus sage, la blonde regarde un peu partout, mais ne semble pas regarder dans ma direction. De justesse, mais faisons gaffe à nos collègue d’étude. Je feuilletai un peu le livre et je tombai sur le sort d’attraction, intéressant il était encore plus simple que la lévitation. Voyons comment il s’effectue, ok un petit geste rapide, tout comme l’incantation. Fastoche!! Je pointai ma baguette sur le livre que j’avais tenter de faire léviter et j'y allai sec.

"Accio Livre"

À mon grand désarroi, ce n’est pas le livre que j’avais un peu plus loin devant moi qui bougea, mais le livre que la blonde tenait dans ses mains et il arriva sur moi à une vitesse fulgurante. J’avais encore une fois dans mon geste pointer ma baguette sur la mauvaise cible et je reçu son livre en pleine gueule, constatant que celui-ci était particulièrement épais. Sous l’impact je culbutai vers l’arrière et je vis soudainement des milliers d’étoiles tourner autour de moi. Je me relevai alors doucement, toute la bibliothèque tournais, je tentai de ramasser le livre à 2-3 reprises, mais ce fût difficile tellement celui-ci bougeait. Je jetai un coup d'œil à la couverture et je parvins à lire seulement le mot divination parmi toutes les lettres qui dansaient devant mes yeux. Je me tournai vers la blonde pour lui parler, tiens elle venait de bouger sur ma droite, je me tournai encore, elle bougea encore…

"Heu...je...voudrais...te...remet...te remettre...ton livre...cesse...de bouger...s’il-te-plait. Tu...tu as des visions...comme...comme...moi"

[Evelyn Rosechêne]

La maladresse conduit au surprenant

Plongée dans ma lecture, je ne prêtais pas attention à ce qui se passait autour de moi, trop concentré sur la compréhension de certains signes, notamment les anciens présages. Tempest ronronnait vers moi, toujours couché le plus tranquillement du monde sur l'un de mes livres. Je sentais parfois sa queue frôler mon bras, mais rien d'alarmant. Soudainement, son miaulement plein de protestation me fit sortir le nez de mon bouquin, tournant la tête vers lui. Voilà que Tempest lévité à une vingtaine de centimètres du livre où il était installé il y a peu ! Je le rattrapai tant bien que mal, tandis que cet apeuré planté ses griffes dans mon dos et ma nuque pour s'accrocher à quelque chose. Ce que la panique pouvait nous faire faire parfois !

Une fois Tempest secouru, mon regard balaya la salle, en quête d'un indice me permettant de découvrir qui était l'abruti qui s'amusé à faire voler mon chat. Ne voyant personne sur le coup, je pris une minute pour rassurer Tempest, le cajolant le temps qu'il retrouve son calme. Je me remis à ma lecture au bout d’un petit lapse de temps, Tempest toujours dans bras.

A peine avait-je eu le temps de me replongée totalement dans ma lecture, que cette fois-ci ce fut mon livre qui décida d'aller faire sa vie ! Décidément, même dans la bibliothèque ou ne pouvait pas être tranquille ! Cette fois-ci, je poursuivis mon livre, qui était tout de même le livre ancien de ma famille. Avant que je ne puisse l'attraper, il percuta de plein fouet le visage d'un garçon, qui percuta les étagères derrière lui.

Je m'approchais pour voir comment il allait. Il avait l'air sonné, son visage bien rouge, les lettres de la couverture s'étant presque imprimé sur son front. Ça lui donnait presque un style. Ravalant mon fou rire, je me penchai vers lui.

- Hé, ça va ? Rien de cassé, au moins ?

Il tituba en se redressant prudemment. Apparemment, le choc avait très violent. Il tanguait tellement, que je me doutais qu'il devait voir l'univers en triple. Il avait même du mal à situer mon livre qui était par terre. Il réussit enfin à le récupéré, pendant que je m'appuyer à la table pour ne pas m'écroulée de rire, Tempest montant sur mes épaules en regardant l'énergumène devant nous. Quand il se tourna vers moi, je compris qu'il n'avait pas encore retrouver toute sa vision.

- C'est pas moi qui bouge. Tu devrais rester tranquille un petit moment le temps que ta tête aille mieux. Ferme les yeux et pose ta tête sur une surface, ça aidera tes yeux et ton cerveau à se resituer dans l'espace.

Je l’aidai à se rasseoir sur sa chaise, et lui fit poser sa tête sur la table, reposant le livre sur la surface de bois à côté. Ainsi donc, il avait lui aussi des dons de voyances. Tiens, intéressant... c'était la première personne, depuis la rentrée, que je croisé et qui avait le même don que moi. Je me sentais un peu moins seule, mais ça n'expliquait pas pourquoi il avait essayé de me voler mon livre.

- Tu sais que c'est mal poli de piquer les affaires des autres ? C'est toi qui as aussi jouer un tour à mon chat ? Cas dans ce cas, c'est bien fait pour toi de t'être fait assommer.

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[Magnus Karlsson]

Entre les lignes d'un livre

" Feat. Ouvert "

Je regardais la plantureuse blonde, tentant de lui remettre son livre tant bien que mal, malgré le fait que tout bougeait autour de moi. Mon front m'élança atrocement, j'avais l'impression d'avoir le nez aussi gros qu'une patate et je sentais qu'il coulait. Si j'avais eu un miroir sous la main, j'aurais rougis de honte. Mon front était très rouge et tuméfié à un point tel que certains lettres de la page couverture du bouquin c'étaient imprimés sur ma peau. Pour ajouter à l'embarras ce sont les lettres DIVIN qui se sont estampillées en plein milieu de mon front, je ne pouvais choisir plus chouette bannière. Si au moins j'aurais eu droit à des lettres disparates, bien non il fallait que cela forme un mot, la poisse je vous dit pas. Pour ajouter au tableau, j'avais bel et bien le nez super enflé et rougis, sans parler du sang qui commençait à s'écouler de celui-ci.

Doucement je m'assied avec l'aide de Evelyne, puis je vis alors une goutte de sang tomber sur la table. Je m'empressai de prendre un mouchoir et de le porter à mon nez pour éponger le sang. Merdouille le livre ne m'a pas manquer!!! Je tenta de poser ma tête sur la table afin de calmer mes étourdissements et peu-à-peu la situation se résorba.

"Je zuis dézolé… je tentais de révizer mes zorts de bazes et je zuis vraiment nul à chier. Je dois mieux contrôler ma baguette. Z'est un azzident je te jure. Au fait moi z'est Magnuz et toi?"

Je voulus lui tendre la main, mais je constatai qu'elle était tâchée de sang, tout comme mon mouchoir que je devais changer rapidement. Le saignement n'avait vraisemblablement pas arrêté. Je laissa alors tomber le protocole d'usage des salutations et je me dépêcha de changer de mouchoir. Je constatai alors que je serai à court de mouchoir bientôt si mon nez continuait de saigner ainsi.

"Heu...dis tu as d'autres mouchoirs ou un moyen d'arrêter le zang… je crois que le deztin m'a bien puni... j'aurai eu ma lezon."

[Evelyn Rosechêne]

La mer rouge est une cascade

Ses vertiges semblaient enfin se calmer. Je le cru quant au fait qu'il n'avait vraiment pas fait exprès. Il était déjà bien assez puni comme ça, et puis mon livre n'avait rien. Tempest ronchonna, dubitatif, mais préféra se faire un brin de toilette. (Quel vieux bougon). Un rictus amusé apparaissant sur mes lèvres, je reportai mon regard sur Magnus.

- Je me nomme Evelyn. Evelyn Rosechêne.

En me tendant sa main pour se saluer, je remarquai qu'il avait les doigts poisseux de sang. Aïe, il semblerait que l'impact à vraiment était violent. Pendant qu'il se dépêcher de changer de mouchoir, je réfléchie à une solution pour lui donner un coup de main. N'ayant pas de mouchoir sur moi, si ce n'est qu'un mouchoir en tissus (ce qui ne lui serait pas d'un grand secours), il me vint une idée.

- Je n'es pas de mouchoir sur moi. En revanche, je connais un sort de soin qui pourrait t'aider. Allez à l'infirmerie prendrait trop de temps, et vue tout le sang que tu perds, tu risques de t'évanouir en chemin.

Prenant ma baguette, je glissai mes doigts sous son menton, relevant son visage pour pointer ma baguette sur son nez. Il ne fallait pas qu'il bouge, je lui fis retirer lentement le mouchoir de son nez, en le laissant appuyer sur le haut pour limiter le sang coulant.

- Surtout ne bouge pas. Episkey !



Le sort de soin mineur marcha à la perfection. Rapidement, le sang cessa de couler, son nez remis en place et les vaisseaux sanguins se refermant sans encombre. Il ne manquait plus qu'à nettoyer tout le sang, et ce serait réglé.

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[Magnus Karlsson]

Entre les lignes d'un livre

" Feat. Ouvert "

J'ouvris grand les yeux, lorsque je la vis sortir sa baguette et la pointer sur moi. Elle avait beau me dire qu'elle fera juste un sort de soin mineur, je ne me sentais pas rassuré. Surtout que je ne la connais pas du tout, donc comment je pourrais être sûr de ses connaissances en magie. Aussi, elle est en première année tout comme moi et si je regarde mes exploits magique depuis un certain temps, bien c'est loin d'être impressionnant. Je tentais donc de protester, mais ce fût peine perdue.

En entendant l'incantation je ferma les 2 yeux, m'attendant à une catastrophe. J'ai voulu implorer Thor ou Odin de me protéger, mais sur le coup je ne savais plus quels étaient les domaines ou fonctions de chacun. C'est l'inconvénient d'avoir plusieurs dieux parfois on ne sait plus lequel invoquer. Si seulement mon père était là il me dirai immédiatement à qui demander protection, quoiqu'il risquerait de me dire que je suis déjà protégé de base ou mieux il aurait déjà réglé le problème de mon nez et de ma tête de façon efficace et sécuritaire.

Puis soudainement ce fût comme si mon nez déboucha d'un coup. Je pouvais à nouveau sentir l'air entrer et sortir librement. Tout semblait être revenu à la normale, sauf mon crâne qui m'élançait toujours, mais cela se supportait sans trop de mal. J'avais déjà connu pire lors de certains entraînements avec Odd. Surtout au début, ma mère risquait une crise cardiaque à chaque fois que je rentrais. Pas une seule fois je n'étais pas estropié ou plein de sang.

"Hey… merci ça va beaucoup mieux. Je te savais pas aussi doué, nettement meilleur que moi en tout cas. Je ne crois pas qu'il t'arriverai le genre d'accident bête comme je viens d'avoir. Dis est-ce que ça pourrait rester notre petit secret? Je n'ai pas le goût tant que ça que mes péripéties deviennent une idée de bande dessinée quoique ça serait drôle à lire."

Je partis à rire légèrement, puis je regardai un peu plus son livre, il était vraiment énorme, je constatai que je fus chanceux dans ma malchance. J'aurais pu mourir à l'impact, encore heureux que je m'en tire avec une bonne bosse pendant quelques jours uniquement. Je regardais à nouveau le titre et je me demandais ce qu'il pouvait renfermé comme informations.

"Dis-moi Evelyn, ton livre sur la divination, il traite le sujet de quelle manière? Est-ce qu'il aide à interpréter des images?"

[Evelyn Rosechêne]

Les grands esprits se rencontrent

- Effectivement, je ne risque pas de raté un sort aussi simple, sauf en cas d'imprévu extérieur. Disons que la famille d'où je viens accorde une grande importance à la maîtrise de quelques... acquis. Et j'aime bien étudier et m'entraîner, donc ça aide. Ne t’en fais pas, je ne dirais rien à personne, c'est déjà la honte de foiré un sort basique, alors quand ça fait le tour de l'école...

Riant avec lui, je vérifiai quand même qu'il n'y avait pas de sang ou d'égratignure sur mon livre. Si je rendais le livre familial dans un sale état, Mère pourrait bien me dévisser la tête. Je tournai la tête vers lui en entendant sa question, un peu étonné. Un livre complet et ancien de la divination n'était-il pas supposé avoir quelques chapitres pour lire et interpréter les signes et présages que nous voyions dans nos visions ?

- C'est un livre ancien assez complet, il traite du sujet dans son ensemble, que ce soient des différentes techniques de divinations, aux diverses interprétations et signes qu'il est possible de voir ou de lire. Il y a aussi au fil des pages une avancer chronologique des diverses méthodes et des nouveaux signes et interprétations avec les époques. C'est en quelque sort l'almanach de divination de ma famille. Pourquoi cette question ?

J'observa Magnus, curieuse de connaître la raison à sa question. Tempest, qui se tenait à côté de moi, assit sur la table, le regardait également, sa queue fouettant l'air, toujours contrarié de sa mésaventure.

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[Administrateur]

@Magnus Karlsson

Après une courte discussion avec la demoiselle celle-ci quittera la bibliothèque pour aller nourrir son animal de compagnie.