Jafnhár RPG

Depuis mon aventure dans la salle blanche avec @Emelïa Hørn , je n’étais plus sûr de rien, plus sûr de savoir quoi faire. Non pas que je doutais de ma merveilleuse amour, au contraire elle était égale à elle même. Belle, radieuse et très amoureuse de moi. Je n’avais aucune raison de me plaindre, au contraire j’étais le plus heureux des hommes. J’étais amoureux non pas d’une très belle fille, non j'étais amoureux d’une ange descendu sur terre uniquement pour plaire à mon cœur.

C’est plutôt des agissements de mon frère et ma sœur que je doute. Cela fait deux mois, deux foutu mois depuis que @AnyaSvendsen m’avait surpris avec Emelïa dans une situation assez gênante. Surtout que ma sœur s’était sauvée sans dire un seul mot et depuis plus rien. J’aurais bien aimé mettre au point cette situation malaisante avec elle, mais je n’avais pas encore eu le courage. Je me demande bien pourquoi j’ai choisi la caste des Ilvers, je ne suis pas foutu de parler à ma sœur, non mais quel bravoure.

Sauf que d’un autre côté, comment je fais pour aborder ce point litigieux avec Anya. Je me vois mal faire hello sister, tu sais la fois où… où tu m’as surpris les deux mains sur les fesses d’Emelïa et… qu’elle était très peu… heu très peu habillé. Oui je me vois bien commencer notre discussion ainsi, j’aurai l’air d’un vrai con encore une fois. Je crois que je ferais mieux de me taire pour l’instant, ça vaut mieux.

Mais je connaissais un peu trop ma sœur, ce n’est pas parce qu’elle n’a dit mot qu’elle était consentante dans mes actions. Si bien que je me vis assigné soudainement deux chaperons en l’office de @Oddmund Svendsen et de sa sœur, mais pourquoi donc? Jamais je ne voudrais de mal à ma Emelïa, au contraire elle est tout pour moi. Est-ce que je dois l’écrire en grosse lettre dans le ciel pour que le monde entier comprenne mes sentiments. Ce n’est pas de la frime, ni une manière de l’avoir dans mon lit avant de la jeter. Je ne suis pas comme ça, je n’ai pas été élevé de cette façon, pas avec une mère elfique et un père hyper sur les principes. Je me ferai zigouiller par mes parents à la première occasion, si jamais j’ose seulement réfléchir de cette manière. Pourtant les jumeaux devraient savoir cela, pourquoi tout ce cirque à la fin.

J’accepta donc ce petit jeu, sans trop broncher, mais j'espérais bien avoir la chance de tirer tout ça au clair avec eux. Nos sorties étaient alors plus fréquentes en groupe de quatre ou cinq lorsque Théa osait se joindre à nous, mais j’avais peu de moment en tête à tête seul avec ma copine, ses baisers commençaient à me manquer terriblement. Si seulement je pouvais avoir un petit moment, juste un tout petit… mini… mini! J’ai bien le droit de l’embrasser non, elle est si jolie et je sais qu’elle le désire autant que moi alors où est le problème? Il fallait désormais que nous nous cachions pour que je puisse quémander un simple petit bisou… pitoyable. Une chance que je sois assez doué pour jouer à cache-cache, j’ai pas du sang d’elfe pour rien. Mais il me fallait jouer de finesse, car dès que ma sister se doutait de quelque chose, je pouvais ressentir sa vigile se resserrer un peu plus sur moi. C’est fou à bien y penser, ça me donne l’impression qu’Emelïa est sa sœur et qu’elle veut être certaine que tout se passe bien pour elle. C’est assez étrange, est-ce que c’est cela la solidarité féminine? Il me faut clairement des cours sur le fonctionnement du cerveau féminin, car il s’en passe des affaires dans leur têtes, ça n'a pas de bon sens.

Ce samedi-ci ne faisait pas exception des autres samedis habituels, ça se résumait à sortie, bataille de boule de neige, chocolat chaud, camaraderie, doux sourire et bonne bouffe en fin de journée. Est-ce que je dois mentionner le retour dans ma cellule de prison à l’heure du couvre-feu, car il est essentiel que nous soyons tous très sages, dormir c’est bon pour le cerveau, chacun dans son lit séparé… rien à foutre moi de tout ça. Laissez moi vivre, mon adolescence, ma jeunesse un peu. Je ne fais rien d’exagérer, c’est pas comme-ci j'allais foutre le feu à l’école. Non sérieusement laissez moi de l’air, car c’est dans mon pantalon que le feu va prendre si ça continue comme cela. Non mais ça n'a pas de sens, j’ai pu goûter du bout des lèvres au bonheur pur, il y a deux mois et depuis, chaque nuit mes draps s'imprègnent de chacun de mes rêves que je fais.

Alors que je regardais l’horloge égréner les minutes me séparant du douloureux moment de la séparation, je vis alors Anya partir avec Odd. Pourquoi elle jette ce petit clin d'œil à Emelïa? Est-ce que j’aurai loupé un truc? Hé oh!!! Sister je suis à demi elfe, c’est un peu dur de passer des trucs en douce sans que je le vois, mais qu’est-ce que vous manigancer? Je n’eus pas trop le temps de me questionner que mon amour m'entraîna dehors. Enfin seul c’est pas trop tôt! Seulement il ne nous reste que 20 minutes ensembles… bordel c’est une vrai torture tout ça.

Puis Emelïa me parla alors d’un moyen de passer la nuit ensemble, quoi il y a un moyen de contourner ce couvre-feu à la con et c’est là qu'on me le dit. Merde, si cela fonctionne, je sens que je l’utiliserais très souvent.

“Il y a un moyen que je puisse passer de long moment avec toi, loin des yeux de tout le monde! Tu es sérieuse, vite montre moi. Je n’en peux plus des chaperons, ils sont gentils et charmants, mais là sérieusement c’est être avec toi, juste de doux moments ensembles dont j’ai besoin. Tu me manques tellement, c’est fou et ce malgré le fait que je te vois tous les jours.”

Elle me conduisit à travers la forêt, se rapprocha de moi dès qu’un son provenant des habitants de celle-ci se faisait entendre. Cela me procurait un bien immense de la voir ainsi chercher automatiquement protection et réconfort auprès de moi aussitôt que se lisait dans ses yeux une petite frayeur. Je me sentais vivre, être important pour elle. C'est probablement un truc purement masculin, mais au combien exaltant. J’étais son protecteur, son chevalier, son homme… wow cette fille est vraiment adorable! J’ai pas d’autre mot, elle est adorable! Puis soudain se dessina devant nous un dôme entre la cime des arbres, elle me pointa alors le lieu de notre couche pour la nuit. Car oui, vous pouvez compter sur moi pour que je dorme là avec elle. Hors de question que je rebrousse chemin après 2 minutes, je préfère de loin être enlacer avec elle plutôt que le confort de mon lit. Je crois que je vais le brûler d'ailleurs, peut-être que si je n’ai plus de lieu pour dormir, la direction me laissera changer de dortoir… Hum je rêve encore en couleur je pense.

“Passer la nuit à cet endroit avec toi, oui… oui… oh que oui!"

Dès que le dôme de l’observatoire se dessina devant nous, je pressai le pas afin d’y pénétrer le plus rapidement possible. J'espérais pouvoir nous soustraire de tous les yeux indiscrets qui pouvaient nous surprendre. Je souris instantanément lorsqu’elle me parla de sa crainte d’être attaqué par une quelconque bête. Si cela devait arriver, je fais le serment devant tous les dieux présents qu’aucune bête en ce monde ne s’approchera de ma bien-aimée sans m’être préalablement passer sur le corps. Je sais que du haut de mes 15 ans je ne ferai peut-être pas le poids, mais je verserai sang et eau pour cette femme et cela éternellement.

“Sois sans crainte mon amour, pour toi je suis prêt à affronter les pires affres de l’enfer. Ta sécurité m’incombe plus que ma propre vie. Donc oui je te protègerai si jamais survient un pépin. Je t’aime, je t’aime tellement.”

Peut-être que j’étais un peu trop sérieux pour l’occasion, car je vis Emelïa pâlir légèrement. Elle resserra alors ma main et nous nous dirigions alors un peu plus rapidement vers notre couche provisoire. Je la sentais soudainement un peu plus anxieuse face à cette idée géniale, mais un peu risqué ne sachant pas du tout ce que nous trouverions sur place, ni comment se déroulera notre nuit. Je m'approchai un peu plus d’elle, je tenais à la rassurer au meilleur de mes capacités, mais est-ce que cela suffirait? Il y avait tellement d'impondérables que nous ne pouvions espérer que tout aille pour le mieux.

Arriver devant la porte de l’observatoire nous fûmes surpris de constater que celle-ci était bel et bien ouverte. Le lieux était donc accessible et après une rapide inspection nous devions admettre qu’il était également sécuritaire et confortable. La vue de la cheminée, des coussins, des couvertures bien installées et surtout cette voûte céleste laissait prévoir une nuit des plus merveilleuse et romantique. Tout de suite mon cerveau fit des rapprochement typiquement masculin, moi en compagnie de ma petite amie, tous les deux seul une nuit entière dans un décor idyllique. Wow cette nuit restera marquée à tout jamais dans mon esprit, je pourrais enfin finir ce que j’avais commencé il y a 2 mois. Enfin si et seulement si Emelïa est dans les mêmes dispositions que la précédente fois, sinon bien j’attendrai sagement. Après ce que j’ai vu, et l’image que je garde de sa sublime poitrine, je sais que je ne serai pas déçu et que mon attente en vaudra la peine.

Alors que ma copine finissait d’admirer le ciel étoilé avec ébahissement, je m’empressai de faire un feu avec les bûches qu’elle avait mis dans la cheminée afin de réchauffer un peu l’atmosphère. Ensuite je jetai un rapide coup d'œil à la porte afin de m’assurer qu’elle était belle et bien solide. Je la ferma alors promptement et je la barricada de façon à ce que rien de l’extérieur puisse l’ouvrir facilement et venir nous déranger. Une fois cela fait je me retourna vers Emelïa et je vis quelques interrogations dans son regard. Zut il est vrai que mon geste peut avoir l’air un peu louche et il pourrait être interprété de la mauvaise façon. Je rougis alors instantanément de honte et je m’empressai de donner une explication malgré mon malaise apparent.

“Heu… n’est crainte… si je barricade la porte c’est uniquement afin que nous soyons en sécurité tous les deux… ni dérangé, par quiconque… je… je ne… désire pas te séquestrer. Jamais je ne voudrais cela, tu es libre de partir dès que tu le souhaite, ton bien-être et ton bonheur m’importe plus que tout je te l’assure.”

Je baissa la tête vers mes pieds, n’osant la regarder dans les yeux. S’il est vrai que je ne voulais pas la séquestrer, je devais avouer que j’oserai profiter de sa présence à mes côtés toute la nuit pour essayer de voir et découvrir son corps en entier. Il est parfois difficile d’assumer en tant qu’ado notre obsession pour le corps féminin.