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Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : jeu. avr. 08, 2021 3:59 pm
par Asgeir Nygård










Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide

Droite. Gauche. Droite. Gauche. Personne en vue en approchant près du pavillon est. Bien. As’ allait pouvoir contourner le bâtiment par la droite et éviterait ainsi d’être vu depuis la fenêtre de la salle des professeurs. Tout en cachant quelque chose sous son veston, il se dirigeait à toute vitesse vers la serre. S’il avait l’air louche ? Je dirais même plus : Carrément louche.

Il en était arrivé là après les cours de la matinée. Il lui avait suffit d’avoir relevé une seule fois deux personnes qui chuchotaient après qu’ils aient entendu son nom de famille pour qu’il devienne un peu parano pour le reste de la journée. Pour lui, les ennuis commençaient déjà. Il n’avait pas encore ouvert la bouche une fois qu’il avait la sensation qu’on parlait déjà de lui comme s’il avait tenu lui-même une baguette durant la Grande Guerre et qu’il avait lui-même torturé des moldus. Son cœur s’était emballé, ses oreilles sifflantes avaient dressé un mur invisible et il n’avait rien suivi du cours de cette matinée. Le Vanhir avait tellement espéré que la sale réputation de sa famille avait pu échapper aux descendants des autres familles sorcières qu’il n’avait eu aucune appréhension à propos de sa vie à l’école, jusqu’à ce jour.

Décrétant qu’il avait l’estomac trop noué pour aller manger quoi que ce soit à l’heure du déjeuner, il avait plutôt décidé de faire un tour dans le parc histoire de s’aérer l’esprit et de dédramatiser la situation. Qu’ils parlent. S’il pouvait prouver qu’il n’était pas comme ses parents, il le ferait à chaque fois qu’il en aurait la possibilité.
Dans la grande étendue d’herbe, un détail capta son attention. Une petite tache bleue qui avait l’air de difficilement se traîner. Curieux, le garçon s'était approché et sa gorge se serra. La petite tâche bleue en difficulté était en fait un petit Jobarbille qui n’arrivait plus à déplier son aile gauche. L’animal était si épuisé qu’il ne chercha même pas à fuir lorsqu’Asgeir s’accroupit pour le ramasser. L’aile avait l’air cassée. Personne autour de lui, les professeurs devaient tous être en train de manger. L’adolescent ne voulait surtout pas attirer trop l’attention sur lui, surtout pas après la sale sensation qu’on l’attendait au tournant. Pas question d’aller déranger les profs.

Alors il avait décidé de prendre le risque de passer devant les dortoirs et la salle commune des Ilver pour s’introduire dans la serre pour essayer de trouver quelques insectes à donner à manger au petit oiseau.
Il ne savait par contre pas quoi faire pour son aile. Devait-il finalement aller en parler à un professeur ? Il n’était pas certain d’être pris au sérieux, surtout maintenant qu’il était au plein milieu de la serre de l’école, sans autorisation particulière.

Je sais même pas ce que cherche… Soupirait-il.

Le jobarbille était calé dans sa main droite, contre son torse en tremblotant. Il devait souffrir, avoir faim, soif et être stressé. Que devait-il faire en premier ? Fouiller à la recherche d’insectes à lui proposer ? Ou trouver un moyen de lui stabiliser l’aile ? Avant d’aller fouiner près des fleurs de la serre, Asgeir ouvrait les placards uns à uns au cas où il puisse directement tomber sur quelque chose d’utile.


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Re: Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : sam. avr. 10, 2021 11:27 pm
par AnyaSvendsen







Une rencontre quelque peu insolite.

     Durant la journée, la jeune Svendsen avait entendu quelques élèves murmurer sur son passage, en effet, ceux-ci avaient déjà entendu parler de ses parents apparemment. Elle avait alors fait fi de leurs chuchotements et s'était contentée de continuer d'avancer et de se rendre de salles en salles.

    Les cours avaient enfin débuté au château, alors comme elle l'avait toujours fait, la jeune femme s'était mise à travailler dès le premier jour. Contrairement à certains élèves, elle ne voulait pas attendre le dernier moment et se retrouver à devoir réviser la veille des examens. Jusqu'à présent, cette manière de fonctionner avait toujours réussi à la blonde, après, elle avait toujours eu cours chez elle et non pas dans une école à proprement parler, donc elle ne savait pas si cela changerait quelque chose.
    C'était pour cette raison qu'elle avait choisi la salle commune des Ilver pour s'attaquer aux premières leçons qu'ils avaient bien pu avoir. Toute la matinée, Anya avait participé et écouté ce que les professeurs disaient, simplement dans le but d'emmagasiner le plus d'informations et de connaissances possibles, pour ne pas avoir à trop avoir à travailler par la suite.

    Alors qu'elle était en train de relire ses notes, elle releva la tête et ses yeux se posèrent sur les grandes vitres face à elle. C'est à ce moment là qu'elle se dit qu'il fallait vraiment qu'elle sorte et qu'elle aille courir. Elle venait de terminer ses cours et rangea ses affaires avant d'aller se changer. Quand elle revint devant les grandes vitres, elle aperçut un jeune homme qui semblait un peu perdu, un peu étrange même. Mais la norvégienne n'avait pas de jugement à porter sur lui. Il lui semblait avoir entendu plusieurs élèves murmurer son nom et le dénigrer, mais la blonde n'en avait que faire. Pour elle, les enfants n'étaient pas responsables des méfaits de leurs parents.

    Une petite voix dans sa tête raisonna alors, lui disant que peut-être, oui, peut-être, qu'il avait besoin d'un coup de main. Elle sortit alors du bâtiment, et se mit à sa recherche, en tenue de sport. Elle le faisait alors en courant, puisqu'au moment de sortir, elle l'avait perdu de vue. Au moins, elle n'aurait pas l'air de l'avoir suivi, et passerait ainsi un peu moins pour une dégénérée.
    A présent, il lui fallait réfléchir quant à la destination qu'il avait bien pu rejoindre. Que pouvait-il bien y avoir dans les parages qui puissent être assez intéressant pour qu'un élève souhaite s'y rendre ? Mentalement, alors que ses jambes la guidaient, Anya refit le plan de l'école. Elle ne le connaissait pas encore par cœur et elle risquait très certainement d'oublier des endroits, mais elle se devait d'essayer.

    En passant près de la serre, Anya ne jugea pas vraiment utile de s'arrêter et elle passa alors devant. Puis, une fois être arrivée un peu plus loin, elle fronça les sourcils et fit demi-tour. Quelqu'un qui voulait se cacher pourrait potentiellement le faire là-dedans. En rebroussant chemin, la jeune femme avait aperçu du mouvement à l'intérieur et s'approcha. Elle avait pris sa baguette avec elle, mais ne jugea pas nécessaire de l'utiliser. Elle entendit alors une voix et compris qu'elle était au bon endroit. Elle toqua alors pour se faire entendre puis pénétra à l'intérieur de la serre.

" - Il y a quelqu'un ? "






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Re: Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : sam. avr. 17, 2021 11:56 am
par Asgeir Nygård










Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide

Le Jobarbille tremblait dans sa main et tentait de temps à autre, d’un geste désespéré, de pincer la peau de l’humain dans l’espoir de retrouver sa liberté malgré sa faiblesse. Asgeir grognait lorsqu’il se faisait pincer, ça n’était jamais agréable, mais ne laissait pas l’oiseau bleu tomber pour autant. Il cherchait il ne savait pas trop quoi dans cette serre. La tête dans les placards, accroupis devant un des meubles en bois, il fit une première trouvaille, toute simple : Une boîte en carton et du coton. L’adolescent était extrêmement concentré à aménager la boîte - de la taille d’une boîte à chaussures classique - pour en faire un nid douillet, qu’il avait totalement baissé sa garde. Lorsqu’il déposait délicatement l’oiseau dans la boîte maintenant tapissée de coton duveteux, quelqu’un frappait contre la porte de la serre.

- Il y a quelqu'un ?

Mince ! Il n’avait absolument pas vérifié avoir été suivi ! Pris de panique à l’idée que quelqu’un interprète sa présence ici comme celle d’un voleur, il se redressait subitement et par la même occasion se tapait la tête contre le meuble vers lequel il était jusqu’alors accroupis.

- Aïe ! Merde.

Une main frottant l’arrière de sa tête endolorie, Asgeir se tournait vers l’entrée de la serre, là d’où venait la voix féminine et inconnue qui l’avait interpellé. Il ne distinguait pas bien la personne, une rangée de dictames et de bulbes sauteurs entre eux lui bloquait partiellement la vue. Il pouvait éventuellement distinguer des longs cheveux clairs en se penchant d’un côté puis de l’autre.

- J.. Je suis pas un voleur ! S’empressait-il de motiver.

Comment avoir l’air suspect ? Dire qu’on ne l’était pas. Le sorcier sentait qu’il s’enfonçait de plus en plus. Alors au lieu de trouver des excuses, autant jouer la carte de la sincérité directement. Peut-être que la jeune femme serait sceptique, après tout elle en aurait tout à fait le droit, mais il ne voulait pas avoir un mensonge sur la conscience.
Asgeir ramassait la boîte contenant le Jobarbille blessé et contournait l’allée qui les séparait de l’inconnue, le cœur battant à tout rompre.

La première chose qu’il remarquait fut la baguette que la jeune femme tenait dans la main. Il s'arrêta net. Il ne voulait pas se manger un sort d’immobilisation dans les dents à cause d’un mouvement un peu trop brusque. Surtout que de loin on ne pouvait pas distinguer l’intérieur du contenant en carton. Si sa camarade pensait qu’il souhaitait lui jouer un sale tour, il serait dans de beaux draps.

- Euh.. Tu peux baisser ta baguette ? Je veux juste te montrer un Jobarbille. Il a une aile cassée. Je sais pas trop comment le soigner. T’as déjà soigné un oiseau ?

Il se baissait pour poser la boite par terre, preuve de ses dires, et la poussait doucement vers la jeune femme. En y faisant plus attention, Asgeir ne reconnut pas l’inconnue. Il ne l’avait jamais croisée durant une heure de cours ni dans la salle des Vanhir. Ou alors il n’avait jamais fait attention à elle. Il ne pouvait pas vraiment deviner dans quelle caste elle appartenait du fait qu’elle était en tenue de sport, neutre. Lui portait une cravate aux couleurs de sa caste en plus de l’insigne Vanhir accroché à son blazer gris chiné, sans manches, qui laissait donc apparaître les manches de sa chemise blanche.
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Re: Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : mar. avr. 20, 2021 4:19 pm
par AnyaSvendsen







Une rencontre quelque peu insolite.

    Finalement, Anya avait sorti sa baguette puisque le temps entre sa question et la réponse de son interlocuteur avait été particulièrement long. Elle entendit alors quelqu'un jurer, et fronça les sourcils. D'après la voix, il ne s'agissait clairement pas d'un professeur, ni d'un membre du personnel de l'école. Il devait s'agir d'un élève, une question tarauda alors l'esprit de la blonde : qu'est-ce qu'un élève faisait au beau milieu de la serre de l'école en dehors des heures de cours ? Ah tiens, une nouvelle phrase qui n'allait clairement aider cette personne si elle pensait éviter d'éviter des soupçons.

    La blonde faisait peut-être partie de la caste des Ilver, mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait pénétrer dans cette pièce. Elle ne pouvait qu'imaginer la personne face à elle puisqu'il y avait bien trop d'éléments qui les séparaient. Elle essaya alors de deviner à qui elle pouvait bien avoir à faire, mais tout ce qu'elle pu comprendre était qu'il s'agissait d'un garçon qui semblait porter quelque chose entre ses mains. Comme l'on est jamais trop prudent, Anya prépara sa baguette, prête à riposter juste au cas où, si jamais il se décidait à l'attaquer.
    De plus, son interlocuteur semblait avoir commencé à avancer vers elle. Toujours sur ses gardes, Anya haussa un sourcil en l'entendant parler. Baisser sa baguette ? Pour quelle raison ferait-elle ça ? Elle ne le ferait pas, du moins pas aussi rapidement. Elle ne savait toujours pas ce qui se cachait dans cette boîte, et il avait beau lui annoncer qu'il ne s'agissait que d'un jobarbille, elle n'y croirait que lorsqu'elle le verrait.

    Finalement, la jeune Ilver s'apaisa lorsqu'elle vit la boîte glisser doucement sur le sol et qu'elle y aperçut le petit être blessé. Elle leva ensuite les yeux sur le jeune homme face à elle et lui adressa un léger sourire désolé avant de se frotter la nuque. Elle ne rangea pas pour autant sa baguette, mais la baissa. Ses yeux se posèrent alors sur la cravate du jeune homme : un Vanhir. Elle avait maintenant une explication plausible sur le comportement du jeune homme. Il avait dû avoir peur d'être pris pour un fou par les autres élèves et n'avait certainement pas dû vouloir déranger les professeurs pour une aile cassée.

" - Je suis désolée... Je n'aurais pas dû pointer ma baguette sur toi... "

    Anya n'avait pas souvenir de l'avoir vu lors de la répartition, et pas non plus au repas qui avait suivi. Pourtant, son visage lui semblait familier. Elle rejeta alors cette pensée dans un coin de sa tête et se concentra sur le petit animal. Il semblait effectivement avoir une aile cassée. A présent, il lui fallait réfléchir. Comment avait-elle fait lorsqu'Ekaitz avait eu l'aile cassé ? Réfléchis Anya, réfléchis. Puis soudain, l'illumination. Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Sa baguette toujours à la main, Anya se concentra et fit apparaître devant elle une paire de gants ainsi que des ciseaux et une bande, puis elle rangea sa baguette.

" - Est-ce que tu veux bien m'aider ? "

    Elle avait relevé la tête vers le jeune homme qui ne semblait pas l'avoir lâchée du regard une seule seconde. Elle attendit alors patiemment que celui-ci lui réponde avant de pouvoir passer à la suite.






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Re: Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : sam. avr. 24, 2021 9:01 pm
par Asgeir Nygård










Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide

Lorsqu’il avait poussé la boîte vers ce qu’il supposait être une des élèves de l’école, Asgeir avait imaginé multiples scénarios, dont l’un deux était celui où il se prenait de plein fouet un stupefix de la part de la blonde. Heureusement le sortilège de stupéfixion ne sortit jamais des lèvres de la jeune femme. Bien qu’elle eut l’air encore sur sa défense encore quelques instants.

- Je suis désolée... Je n'aurais pas dû pointer ma baguette sur toi… S’excusait-elle.

Asgeir lui adressait un petit sourire gêné.

- J’aurais fais pareil à ta place.

Pour autant, le Vanhir ne s’approchait pas plus d’elle, tant qu’elle ne lui aurait pas fait comprendre qu’il pouvait se le permettre. Surtout qu’elle avait l’air d’être concentrée sur le petit oiseau bleu, alors le blondinet n’avait pas envie de la surprendre en s’approchant un peu trop vite d’elle. Il attendait simplement son avis, regard attentif à la moindre de ses réactions. Intérieurement il avait envie de lui poser plus de questions ou même simplement de se présenter. Mais au lieu de céder à sa curiosité, il fit comme à son habitude : Il s’effaçait. Nerveusement, il se surpris à “jouer” avec ses doigts. Les nouvelles rencontres lui faisaient toujours cet effet, il ne savait jamais quoi dire. Et puis, il s’inquiétait de l’état de son petit “ami” à plumes.
As’ se détendait seulement lorsque la sportive - ça aussi il le déduisait de par sa tenue - rangeait sa baguette et relevait le visage vers lui. C’était le signe qu’il avait attendu. Il pouvait s’approcher d’elle sans craindre d'atterrir à l’infirmerie. Déjà que la semaine avait mal commencé, deux heures de colles dès le premier jour, un tour à l’infirmerie et les sales rumeurs sur lui allaient encore refaire apparition.

- Est-ce que tu veux bien m'aider ?

- Bien sûr ! Qu’est ce que je peux faire ? Tu as besoin de quelque chose ?

Déterminé à soigner le Jobarbille, Asgeir était prêt à suivre n’importe quelle instruction. Demandez-lui de s'engouffrer dans un terrier presque trop étroit pour une seule personne pour sauver n’importe quel animal, il le ferait. Et sans ronchonner, pour une fois. Par contre avoir une discussion banale sans retenir la moitié des pensées qui lui arrivaient à l’esprit c’était pour lui quelque chose de bien plus compliqué. A croire que les actions étaient plus faciles que l’éloquence.

- Tu penses qu’on peut le sauver ? Demandait-il, un brin anxieux.

L’étudiant s’approchait donc de la blonde et se tenait prêt à agir. Note pour lui-même : Il allait vraiment devoir se faire violence et demander à cette fille comment elle avait fait pour faire apparaître la paire de ciseaux et la bande. C’était bien trop cool et surtout hyper pratique !

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Re: Quel cœur ne devrait pas brûler de prêter son aide [feat. Anya]

Posté : mar. mai 18, 2021 9:03 pm
par AnyaSvendsen







Une rencontre quelque peu insolite.

    Il était vrai que la jeune femme avait fortement pensé à lancer un Stupéfix sur le jeune homme qu'elle avait en face d'elle. Il fallait bien avouer que son comportement s'était avérer plus qu'étrange, et quelque chose disait à la jeune femme qu'elle n'était pas la seule qui aurait pu réagir de la sorte. Et encore, un autre élève aurait probablement fait plus qu'y penser et n'aurait laissé aucune chance au Vanhir. Là n'était plus la question à présent, mais ce n'était pas pour autant que la blonde avait baissé sa garde, du moins pas tant qu'elle n'avait pas eu d'autres preuves de la bonne foi du jeune homme.
    Quelques minutes plus tard, qui avaient certainement dû paraître une éternité pour l'intêressé, la blonde avait abaissé sa baguette en voyant le petit animal blessé. Anya s'était alors excusée, et bien qu'il lui ait avoué que son comportement aurait été identique, l'Ilver ne pu s'empêcher de se sentir désolée et honteuse. Elle ne laissa cependant pas ses pensées divaguer trop loin, il y avait dans la pièce quelqu'un qui avait besoin d'aide et elle devait se concentrer pour pouvoir l'aider.

    A présent, l'attention de la jeune femme était complètement tournée vers le petit être de plumes qui reposait dans la boîte improvisée par le jeune homme. C'était là un bon point, l'oiseau pourrait s'y reposer tant que son aile ne serait pas réparée. Anya avait alors réfléchit quelques minutes de plus, cherchant dans sa mémoire ce qu'elle avait pu lire sur la question et la manière dont elle s'y était prise quelques années plus tôt pour soigner son propre animal ailé.
    Le jeune homme qui était toujours prêt d'elle semblait en effet avoir besoin de son aide puisqu'il n'avait pas vraiment l'air de savoir comment s'y prendre et son comportement ne faisait qu'affirmer les pensées d'Anya. Il se tenait en retrait, mais il ne semblait plus le faire parce qu'il avait peur d'elle, mais plutôt parce qu'il en avait l'habitude. Il ne faudrait pas qu'elle oublie de se présenter une fois qu'ils en auraient fini avec leur besogne. Après tout, il n'avait pas l'air méchant et semblait même être adorable, cependant, la jeune Svendsen avait appris qu'il ne fallait pas juger un livre à sa couverture, alors elle n'allait pas conclure quoi que ce soit trop vite.

    Après avoir fait apparaître de quoi soigner l'oiseau, la jeune femme avait relevé la tête vers son interlocuteur qui avait pris ça comme telle une invitation à s'approcher. Très bien, ce serait bien plus facile d'opérer de cette façon. En effet, soigner l'animal se serait avérer bien trop compliqué si la jeune femme avait dû le faire seule.
    Un sourire se plaça sur les lèvres de la jeune femme quand il accepta de l'aider. Elle lui tendit alors une paire de gants puis en voyant son air quelque peu surpris, elle décida de lui donner quelques explications.

«  - Si tu le pouvais, je voudrais que tu tiennes le Jobarbille fermement entre tes mains, mais comme il est blessé, il risquerait de vouloir te piquer les mains… D'où les gants. Et pendant ce temps, je vais essayer de me débrouiller pour lui plaquer son aile le plus prêt possible de son corps avec ce bandage… A moins que tu ne veuilles que nous inversions les rôles ? »

    En aucun cas, Anya ne voulait que le jeune homme se sente forcé de faire quoi que ce soit, c'était pourquoi elle préférait lui laisser le choix de l'action qu'il allait bientôt devoir mener s'il voulait pouvoir sauver le petit animal. Et puis, elle n'était pas non plus un tyran, bien qu'elle veuille également parvenir à apaiser l'oiseau, elle ne voulait pas le faire aux dépens du blond, puisqu'elle ne le connaissait pas, elle ne savait pas si l'une de ces deux étapes aurait pu l'incommoder, alors autant demander, non ?
    Puis, il lui posa une nouvelle question à laquelle elle ne put s'empêcher de répondre en arborant un magnifique sourire et en parlant d'un ton des plus doux.

«  - Je ne pense pas qu'on puisse le sauver, je suis plutôt certaine qu'on peut le faire. Et tu pourras même dire que c'est grâce à toi si ce petit Jobarbille peut continuer sa petite vie d'oiseau plus tard... »





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