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[17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : dim. mai 30, 2021 10:54 pm
par Oddmund Svendsen
Théa L.
Oddmund S.
Le réconfort d'un ... ami ?


Feat. @Théa Lund


C'était le début de soirée, et il restait un peu plus d'une heure avant le couvre-feu. Suite à nos échanges par courrier, je ressentais le malheur et la souffrance de Théa. Cette souffrance que j'avais alors prise pour de la timidité était en fait tout autre. C'était une sorte de sentiment d'abandon cultivé par les mots horribles de ses parents. Des mots qu'elle m'a partagé, et avec beaucoup d'empathie je ne peux ignorer sa détresse. Elle est si agréable avec moi, si belle...

Mon amitié a l'aire de lui faire du bien, elle se sent importante pour quelqu'un et ce n'est pas qu'un ressenti, elle compte pour moi même si cela fait que quelques semaines que je l'ai rencontré.

Voyant les larmes s'enchaînaient sur les multiples missives, des larmes qui ne me sont apparemment pas imputables, mon envie de la réconforter grandissait. Voyant qu'elle avait écrit sa dernière missive dans le Parc je me précipitais d'écrire un mot rapidement pour qu'elle m'attende. J'avançais rapidement entre la course et la marche pour la rejoindre. Je me rapprochais de la jolie blonde qui avait les larmes aux yeux. Arrivé à sa hauteur je n'y réfléchis pas à deux fois et la serrais dans mes bras avec délicatesse, et d'un air un peu triste je pris la parole :

" Théa, je n'aime pas te savoir souffrir "

La serrant toujours dans mes bras j'attendais maintenant sa réaction. Elle s'était ouverte à moi à l'écrit, mais en face à face j'espère que ce sera la même chose.

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Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : lun. mai 31, 2021 5:12 pm
par Théa Lund
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Un câlin bienvenu...

Feat.Oddmund Svendsen

    Après avoir commencé à échanger avec Oddmund par missives, Théa avait senti qu'il valait mieux qu'elle sorte. Elle n'avait pas envie que ses camarades de dortoir commencant à lui poser trop de questions, elles voudraient certainement bien faire, mais la blonde se serait sentie bien trop oppressée. La blonde avait alors décidé de se rendre dans le parc où elle ne risquait pas de croiser grand monde puisqu'il restait à peine une heure avant le couvre-feu et que le temps s'était bien rafraîchi depuis peu.
    Les missives qu'elle avait envoyé à Oddmund avaient toutes été véridiques. Chaque mot qu'elle avait pu y placer avait été sincère, notamment la partie où elle disait que les amis d'Oddmund avaient bien de la chance. Théa n'avait donc pas été capable de lui cacher plus longtemps ce qu'il se passait chez elle. Elle n'avait plus la force de cacher ses sentiments et ses pensées. Tout cela était bien égoïste, elle s'en était bien rendue compte, mais elle n'avait pu faire autrement.

    Les mots de Théa l'avait à nouveau plongée dans un état de détresse immense, si bien, qu'elle n'avait pas pu lire la dernière missive qui lui avait été envoyée. Ses yeux étaient noyés de larmes et son corps entier tremblait. Elle n'aurait pas non plus été capable de lui répondre, ni même de s'éloigner de l'endroit où elle se trouvait actuellement.
    Si bien, qu'elle fut prise de cours lorsqu'elle sentit deux bras passer autour d'elle et l'attirer vers un torse tout aussi musclé. Les larmes de la jeune femme n'avaient pas cessé, mais elle avait pourtant reconnu la personne qui s'était permis un tel geste. L'odeur qu'elle sentait à présent était la même que celle d'une veste qui lui avait été prêtée quelques semaines auparavant.

    Puis, lorsque les mots que le jeune homme venaient de prononcer atteignirent ses oreilles, la jeune femme ne pu empêcher d'autres sanglots. Elle était brisée et ne réussirait pas à faire semblant, pas cette fois. Elle s'accrocha alors au jeune homme de toutes ses forces, un peu comme si elle essayait de lui faire comprendre qu'elle avait besoin de lui. Malheureusement, ses sanglots l'empêchèrent de parler de vive voix pour le lui faire comprendre.
    Elle posa alors son front sur le torse du Surt qui était bien plus grand qu'elle, et continua de pleurer. Visiblement, elle avait besoin de laisser sortir ces torrents de larmes pour le moment. Plus tard elle risquait très certainement de s'en vouloir, mais pas maintenant. Elle avait bien trop besoin de réconfort et d'une épaule sur qui pleurer.

Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : mer. juin 02, 2021 10:21 pm
par Oddmund Svendsen
Théa L.
Oddmund S.
Le réconfort d'un ... ami ?


Feat. @Théa Lund


Je m'étais approché d'elle sans un mot l'encerclant de mes bras dans une étreinte passionnée. J'étais attristé de la voir pleurer, de la savoir si désorientée. Elle était surprise par mon geste, mais semblait l'apprécier. Je sentais sa chaleur contre moi et mon cœur battait très rapidement dans ma poitrine, elle devrait même le sentir.

Elle posa très rapidement sa tête contre mon torse en resserrant son étreinte. Je sentais la douce odeur de ses cheveux, ses larmes chaudes coulaient sur mon t-shirt, je ne savais à ce moment pas comment apaiser sa souffrance, mais je pense que ce câlin était la chose qui lui fallait pour extérioriser son malheur. Je fermais les yeux pour apprécier ce moment. C'était un moment émouvant, je ressentais beaucoup d'empathie pour elle et ne pouvais même pas imaginer ce qu'elle avait vécu avec ses parents qui la considérent comme inutile. J'aimerais pouvoir tout résoudre d'un claquement de doigts. Après mes premiers mots ses sanglots s'intensifièrent, elle se sentaient certainement enfin importante aux yeux de quelqu'un comme elle me l'avait écrit dans nos fabuleux échanges.

" Je suis là pour toi Théa, pleure, relâche toute la pression "

Mes bras encerclaient son dos resserrant également mon étreinte.

" Je serai toujours là pour toi, à chaque fois que tu en auras besoin, je t'offre mon épaule, mon torse pour sécher tes larmes. "

Je parlais à voix basse, d'une voix délicate, au vu de la proximité elle ne pouvait que m'entendre. Ma main droite commença à caresser légèrement son dos pour apaiser ses souffrances. Mon coeur battait toujours très rapidement en sa présence, et je savais maintenant ce que je ressentais pour elle...
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Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : mer. juin 02, 2021 11:06 pm
par Théa Lund
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Un câlin bienvenu...

Feat.Oddmund Svendsen

    A cet instant, Théa était particulièrement perdue. Elle n'arrivait plus à se départir des paroles de ses parents, des lettres qu'ils lui avaient envoyées. Et pourtant, elle pensait également aux mots qu'Oddmund lui avait envoyés, aux petites attentions qu'il avait pu avoir et qui lui faisait penser que finalement, elle avait peut-être le droit de vivre elle aussi. La blonde ne savait donc plus quoi penser, quoi faire, ni où aller.
    C'était pour cela que le câlin du jeune Svendsen l'avait surprise alors que ses pensées étaient brouillées. Alors au creux de ses bras, la jeune femme n'avait pas pu s'empêcher de pleurer à chaudes larmes. Lorsqu'elle se posa contre son torse, elle entendit le rythme cardiaque de son sauveur et retrouva peu à peu ses esprits, sans pour autant réussir à s'arrêter, ni à s'éloigner de lui.

    Les bras de la jeune femme s'étaient machinalement resserrés autour de lui, comme si elle ne voulait plus le laisser partir, comme si elle ne voulait plus qu'il s'éloigne d'elle et l'abandonne. Elle avait bien trop besoin de lui et de sa présence rassurante pour s'en sortir.
    Pour le moment, elle profitait simplement d'être là avec lui, et en sécurité. Parce que oui, elle avait l'impression d'être en sécurité, elle voulait croire que plus rien ne pourrait l'atteindre tant qu'elle se trouverait là. Elle avait besoin d'y croire.
    Petit à petit, les larmes de la jeune femme commençaient à se tarir, du moins c'était ce qui arrivait avant que le Surt ne se remette à parler. Les mots qu'il avait alors prononcé, avaient eu le don de relancer le flot larmes, ruinant un peu plus encore le tee-shirt de son sauveur.

    Comme elle le lui avait spécifié durant leurs échanges, cette situation lui donnait l'impression de réellement compter pour quelqu'un, cela lui donnait l'impression de pouvoir tout affronter sans peur. Cela lui permettait également d'oublier que d'ici quelques temps elle devrait retourner auprès de ceux qui l'avaient mise au monde.
    La jeune Vanhir ne pouvait cependant pas s'empêcher de se poser des questions. Serait-il vraiment là à chaque fois qu'elle en aurait besoin ? Tout au fond d'elle, la blonde connaissait la réponse et savait que les mots qui étaient prononcés par le Surt étaient sincères. Elle se mordit la lèvre en se concentrant très fort pour arrêter de pleurer afin de profiter au maximum de cette étreinte qui lui procurait tant de bien.

    Elle avait senti la douceur de sa voix, tout comme elle sentait ses bras qui se resserraient autour d'elle pour lui montrer qu'il était là, vraiment là. Elle sentait également sa main qui bougeait avec douceur dans son dos. Qui aurait cru qu'une personne bâtie comme une armoire à glace pouvait faire preuve d'autant de douceur ? Qui aurait cru que cette douceur allait être dirigée vers une pauvre blonde qui n'avait absolument pas confiance en elle ? Si quelqu'un avait eu le culot de lui dire qu'un moment tel que celui-ci allait arriver dans sa vie, Théa aurait très certainement ri, sans y croire une seule seconde. C'était bien trop irréel pour arriver vraiment.
    Pour autant, même si ses larmes avaient cessées de couler, elle n'avait pas encore réussi à parler. Elle avait encore bien trop besoin de profiter de ce moment de tendresse.
    Cependant, l'odeur du jeune homme et les battements rapides de son cœur avaient fini par la convaincre que cela lui arrivait vraiment. Grâce à lui, elle réussirait certainement à passer outre, à se reconstruire petit bout par petit bout. Elle voulait y croire. Elle voulait croire en leur amitié, à moins que ce ne soit autre chose qu'elle ressente à ses côtés. Mais comment pourrait-elle le savoir ?

Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : jeu. juin 03, 2021 3:33 pm
par Oddmund Svendsen
Théa L.
Oddmund S.
Le réconfort d'un ... ami ?


Feat. @Théa Lund


Cet instant en sa compagnie était magique, un moment de complicité pur ou un ami tentait de réconforter une amie. Mes sentiments à son égard s'étaient éveillés. Je sentais son corps chaud me serrer, elle ne voulait pas que je m'en aille, elle voulait que je reste contre elle, et c'était tant mieux car c'est ce que je voulais aussi. Je voulais être présent pour elle, présent pour étouffer ses regrets, pour calmer ses pleurs. Jamais je n'avais ressenti autant d'affection pour quelqu'un, sauf peut-être pour ma sœur. Mais je ne supportais pas de voir le malheur qui la rongeait. Elle était emplie d'ondes négatives et de mauvaises pensées nourrit par les paroles monstrueuses de ses parents. Ses parents ... je ne les connaissais pas mais je les détestais déjà.

Comment peut-on décemment faire souffrir son enfant ainsi, ce n'est pas juste, ce n'est pas normal. Surtout que moi je ne trouve pas Théa inutile comme ils l'ont écrit dans la lettre, je ne vois pas en elle un fardeau mais une fille qui se cherche et qui a besoin d'amitié, d'amour. Avec moi c'est quelque chose qu'elle pourra trouver, enfin je l'espère.

J'appréciais ce moment contre elle, je ressentais à la fois de la tristesse, beaucoup d'empathie mais aussi de la colère. Tant qu'elle serait bien dans mes bras elle pourra y rester, même s'il faut qu'on y passe la nuit, pour elle je resterais.

Ses larmes avaient cessé de couler sur mon torse, elle semblait s'apaiser. Je ne savais pas quoi lui dire à ce moment pour ne pas provoquer de nouvelles larmes et je préférais rester silencieux profitant de ce moment figé dans le temps avec la jolie blonde.

Les minutes filaient à grande vitesse, je ne me souciais ni de l'heure, ni du couvre-feu qui approchait à grand pas. J'espérais simplement qu'elle n'ait pas froid, les lumières du château et la lune étaient là pour éclairer notre scène, un cadre que j'espérais réconfortant. Il ne m'était pas habituel de trouver quelqu'un comme elle, dès mon premier regard sur elle je voulais la protéger la prendre sous mon aile, résoudre tous ses problèmes, mais comme je l'ai appris ce soir ce ne sera pas chose aisée.

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Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : jeu. juin 03, 2021 4:21 pm
par Théa Lund
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Un câlin bienvenu...

Feat.Oddmund Svendsen

    A ce moment là, les paroles de ses parents s'étaient dissipées de son esprit, au moins l'espace de quelques instants, et ce grâce à la présence chaleureuse et apaisante du jeune homme. Elle ne savait pas pourquoi, et n'arrivait pas à trouver d'explications à cela, mais il avait le don de l'apaiser, de faire fuir les pensées négatives qu'elle pouvait bien avoir en temps normal. Il avait le don de lui permettre de respirer et de reposer ses pieds fermement sur le sol.
    Théa voulait donc profiter de cela un maximum, elle voulait continuer de sentir ses bras autour d'elle, son torse contre son front, et son odeur qui emplissait ses narines. Elle avait d'ailleurs fermé les yeux, profitant ainsi pleinement de toutes ces sensations, lui procurant le plus grand calme. Elle avait enfin l'impression de compter, sinon, pourquoi se serait-il donné autant de peine pour la rejoindre et tenter de la réconforter ?

    Pendant longtemps, après la mort de sa grand-mère, elle avait pensé qu'il était normal que ses géniteurs agissent ainsi. Elle avait cru que tous les parents du monde faisaient la même chose et éduquaient leurs enfants de la même manière. Jusqu'au jour où elle avait croisé une famille, une vraie. Une de celles où tout le monde s'entend malgré les querelles. Une de celles où l'amour règne en maître.
    Dans sa famille à elle, il n'y avait plus que de la haine, l'amour avait disparu depuis bien longtemps. Elle n'était même pas certaine que les Lund s'aimaient vraiment, elle avait plutôt l'impression qu'ils étaient ensemble par dépit. Pour Théa, l'amour n'était qu'un concept inconnu, qu'elle avait découvert dans les livres et en présence de sa grand-mère adorée, et dont elle avait si souvent rêvé, comme beaucoup de personnes avant elle. Mais jamais, ô grand jamais, ses parents ne lui avaient montré une seule preuve d'amour dans sa vie.

    C'était pour cette raison qu'elle appréciait particulièrement d'être dans les bras du blond. Cela lui rappelait les bras de sa grand-mère où elle allait se loger quand elle en avait besoin, mais surtout lorsqu'elle en avait envie. Elle avait été la seule personne à lui faire ressentir ce qu'était vraiment l'amour, et elle devait bien avouer qu'elle lui manquait terriblement.
    Alors, tant que le Surt ne l'aurait pas repoussée, elle comptait bien rester lovée dans ses bras. Ses mains s'étaient agrippées à son tee-shirt comme si elle tentait désespérément de se raccrocher à quelque chose, à quelqu'un, à lui.

    La Vanhir appréciait également le fait qu'il ne la brusque pas. Il avait dû comprendre que ses larmes s'étaient arrêtées de couler, mais il n'avait pas tenté de parler, de lui poser des questions. Il semblait attendre qu'elle soit en mesure de le faire d'elle-même, profitant peut-être lui aussi du moment. Si elle avait pu arrêter le temps, Théa l'aurait fait sans hésitations. Elle reprenait peu à peu ses esprits grâce à lui.

    La blonde ne voyait pas le temps passer, elle ne savait même plus quelle heure il pouvait bien être. Et très franchement, elle n'avait pas envie de le savoir. La fraîcheur de la soirée ne la dérangeait guère, et elle décolla légèrement sa tête du torse du jeune homme afin de pouvoir essuyer ses yeux et les libérer des larmes qui restaient encore.
    Elle ne mit pas longtemps à le faire, et reposa finalement sa joue contre le torse du blond, toujours blottie dans ses bras. De cette manière, elle pouvait profiter du cadre qui les entourait et se concentrer sur les battements du cœur d'Oddmund.
    D'une toute petite voix, encore quelque peu impactée par les récents sanglots qui l'avaient traversée, elle lâcha quelque mot à l'attention du blond qui ne pourrait que les entendre puisque le silence régnait jusqu'à présent.

«  - Merci… Je ne pourrais jamais assez te dire merci… »

    Elle aurait voulu le remercier d'être lui, elle aurait voulu le remercier d'être là pour elle, elle aurait voulu le remercier d'être là. Mais par quoi commencer ? Par où commencer ? Elle n'en savait absolument rien. Tout ce qu'elle savait, c'était que grâce à lui, elle se sentait apaisée et soulagée. Elle arrivait enfin à respirer. Elle se sentait vivre tout simplement, et son cœur qui battait la chamade dans sa poitrine n'en était qu'un énième exemple. Il était en train de la sauver.




Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : mer. juin 09, 2021 11:29 pm
par Oddmund Svendsen
Théa L.
Oddmund S.
Le réconfort d'un ... ami ?


Feat. @Théa Lund


Un instant figé dans le temps, mon cœur qui battait à la chamade, les étoiles accompagnant cet instant triste et magique. Contre elle je ressentais beaucoup de choses, des sensations nouvelles, des craintes s'envoler. J'avais peur, peur de me rapprocher d'elle, peur qu'elle me repousse. Au final, avec elle dans mes bras mes craintes s'étaient envolées et j'étais persuadé d'avoir fait ce qu'il fallait. Mon geste était empli d'amour, un amour que je ne lui avouerai pas tout de suite puisque je venais de le découvrir moi-même. Mes bras l'encerclait toujours dans une étreinte passionnée et emphatique. J'essayais par mes actes d'emmagasiner sa souffrance son malheur.

Je ne pouvais pas comprendre ce qu'elle ressentait vraiment, je ne savais pas ce que c'était que d'être seul, j'ai toujours eu Anya avec moi et mes parents. Même s'ils n'étaient pas toujours présents et pas toujours avec nous, ils nous aiment. Cela doit être terrible d'entendre dire par ses parents que l'on est inutile et que la naissance n'était pas désirée. C'est quelque chose d'ignoble à penser, et encore pire à dire et à entendre. Je ne comprenais pas pourquoi des parents pouvaient faire de telles choses à leur enfant. Après tout c'est de leur responsabilité, c'est eux qui ont fait un enfant, pas l'enfant qui s'est forgé des parents. C'est égoïste de leur part d'infliger tant de cruautés à une fille parfaite qui aurait dû avoir plus de chances dans la vie. Tous les enfants devraient avoir des parents aimant, des parents respectueux, et surtout personne ne devrait être rejeté de la sorte. Je ne pouvais pas accepter les écrits de ses parents à son égard et je ne pouvais pas imaginer la détresse dans laquelle la jeune Vanhir devait être.

Elle se redressa enfin pour me regarder et m'adresser quelques mots avec une voix douce. Elle me remerciait, mais je ne savais pas vraiment pourquoi, était-ce pour mes missives, était-ce pour ce câlin, était-ce parce que j'étais présent pour elle. Ce n'était pas très habituel pour moi d'avoir cette proximité avec une jeune femme, petit à petit je sentais mon cœur ralentir bercée par le doux parfum de Théa.

" Tu n'as pas besoin de me remercier Théa "

En effet, je n'attends pas de remerciement, la seule chose que je voulais c'était son bonheur, que sa tristesse s'envole.

" Je veux que tu te sentes bien, que tu sois apaisée, et je suis heureux que ma présence t'aide... "

J'espère que mes mots sont bien choisis, je ne savais pas vraiment quoi dire et je profitais toujours de cette proximité inattendue avec la belle Vanhir.
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Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : lun. juin 14, 2021 7:04 pm
par Théa Lund
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Un câlin bienvenu...

Feat.Oddmund Svendsen

    Si elle avait pu, mais surtout si elle avait su comment arrêter le temps, Théa l'aurait fait sans hésitation. Les bras du jeune homme qui l'encerclaient, son odeur, sa présence tout simplement, avaient permis à la jeune femme de se calmer. Il lui avait permis de reprendre ses esprits, et d'oublier. D'oublier tout ce qui pouvait bien se référer à son chez elle, les lettres de ses parents, les cris, les maux.
    Pour la première fois depuis longtemps, Théa avait l'impression de pouvoir enfin vraiment s'accrocher à quelqu'un. Elle ressentait une étrange sensation qui la guidait à se confier à lui, à lui faire confiance. Et elle avait envie de suivre ce chemin qui s'ouvrait devant elle. Elle en avait assez de rester seule, elle avait besoin de lui.

    La solitude avait bien trop longtemps marqué la vie de la jeune Vanhir. Elle avait dû faire face à ses malheurs, à ses émotions et à ses doutes, seule bien trop souvent. Depuis que sa grand-mère était partie, elle n'avait plus eu quiconque à qui se confier. Personne n'avait jamais essayé de prendre soin d'elle comme sa grand-mère l'avait fait. Personne n'avait essayé de savoir comment elle allait, comment elle se sentait. Personne n'avait jamais voulu l'aimer…
    Mais qui aurait bien pu s'en soucier ? Même ses propres parents n'en avaient que faire d'elle. Pour eux, il aurait été bien plus simple que la jeune Lund ne soit jamais arrivée. Bien plus simple qu'ils n'aient pas eu à s'en occuper. Elle n'avait pas non plus de frère ou de sœur à qui parler. Dans un sens, elle était heureuse de cela, puisque cela voulait dire que personne ne subissait le même traitement qu'elle.
    Alors, là, dans les bras du blond, elle avait enfin l'impression que quelqu'un tentait de l'aider, tentait de savoir comment elle allait. Elle n'irait cependant pas jusqu'à dire que quelqu'un tentait de l'aimer, ce ne serait que mensonges. En même temps, qui pourrait bien aimer une fille comme elle ? Une fille blessée et brisée…

    La blonde avait finalement réussi à reculer quelque peu pour observer le blond et le remercier. Elle avait alors essuyé ses yeux, et ses joues avant de relever la tête vers lui. Comment ça elle n'avait pas besoin de le remercier ? Évidemment qu'elle devait le faire.
    Lorsqu'il continua de parler, la blonde se mordit la lèvre pour ne pas recommencer à pleurer. Les mots qu'il venait de prononcer la touchaient droit au cœur.

«  - Je… Merci. »

    Elle baissa une fois de plus la tête et inspira longuement avant de souffler et de se remettre à parler. Elle venait de ravaler ses sanglots et savait que c'était le moment ou jamais de parler.

«  - Merci pour tout Oddmund… Merci d'être là alors que tu aurais milles choses à faire… Merci d'essayer de m'aider alors que tu n'en es pas obligé. Merci de tout ce que tu fais et dont tu ne te rends pas compte... Grâce à toi, j'ai l'impression d'avoir une place quelque part… J'ai l'impression de compter pour quelqu'un...»

    La blonde était absolument sincère, et ne savait pas vraiment comment elle avait réussi à dire tout cela. C'était assez brut, mais c'était ce qu'elle pensait et elle n'arriverait pas à faire mieux, du moins pas pour le moment.
    Elle espérait secrètement ne pas se tromper sur ce qu'elle pensait, et voulait vraiment croire que le jeune homme ne la laisserait pas tomber, du moins pas déjà.


Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : sam. juin 19, 2021 2:07 pm
par Oddmund Svendsen
Théa L.
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Le réconfort d'un ... ami ?


Feat. @Théa Lund


La lune cachée derrière des nuages, on pouvait entendre des animaux s'agiter à la lisière de la forêt. Cet instant s'arrêterai à un moment ou un autre et je devais en profiter le plus possible. La sensation de mes bras autour de son corps, sa chaleur contre la mienne. Je voulais me souvenir de tout. Cet instant intime, pleins de tristesse, j'aimerais qu'il y ait un sort ou une potion pour lui faire oublier sa souffrance.

Elle s'était reculée un peu afin de pouvoir me regarder, elle avait les yeux brillants, le visage humide et triste. Il fallait que toutes ses larmes sortent, qu'elle extériorise ce qu'elle avait enfouie trop longtemps en elle. Je pense qu'il n'est pas normal de ne pas se sentir aimé. J'avais desserré mon étreinte et la regardais droit dans les yeux. Elle était tellement belle, si jolie que je ne pouvais m'empêcher de l'admirer.

Une fois de plus je la voyais baisser la tête prendre une grande inspiration et elle commençait à m'ouvrir son coeur. Ses paroles étaient très touchantes, elle me remerciait d'être là pour elle, de lui donner de l'importance et de lui montrer de l'attention. J'étais triste pour elle, triste d'être une des premières personnes à lui faire remarquer qu'elle avait de l'importance, et qu'elle avait le droit d'exister.

" Théa ... tes paroles me touchent, je serais toujours là pour toi. Toujours là pour te rappeler que tu es importante, que tu es unique, que tu es une personne très gentille et très intéressante... Tu es à ta place ici, tu es chez toi à Jafnhar et je veux tout faire pour que tu t'y sentes bien. Sache que tu comptes pour moi je suis sincères, mes gestes et mes mots sont sincères. Je suis sûr que d'autres le remarqueront aussi, tu es quelqu'un de bien Théa et je tiens à toi. "

Tout comme elle j'avais ouvert mon cœur je voulais la rassurer, mes paroles sont sincères et je veux qu'elle en soit sûr, qu'elle n'en doute pas. J'étais là pour elle et je pourrais rester avec elle toute la nuit si elle en avait besoin, je ne veux pas la laisser tomber. Je voulais d'ailleurs rester avec elle et le couvre-feu se rapprochait.

" Théa... Il va bientôt y avoir le couvre-feu. Je veux rester avec toi, je ne veux pas te laisser seule. On m'a parlé de l'observatoire, il est ouvert la nuit et n'est pas surveillé. Veux tu qu'on s'y rende ? "

J'attendais sa réponse la regardant toujours intensément et collé à elle. Ses lèvres appelé les miennes et j'avais envie de l'embrasser. Mais comment savoir si elle aussi le voulait ? Je ne pouvais pas tenter quelque chose et peut-être gâché notre toute nouvelle complicité. J'aurais peut-être d'autres occasions pour le faire.

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Re: [17/10/2015] Le réconfort d'un ... ami ? (Ft. Théa)

Posté : mar. juin 29, 2021 6:22 pm
par Théa Lund
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Un câlin bienvenu...

Feat.Oddmund Svendsen

    Cet instant de calme et de paix durait depuis un petit moment à présent, et Théa ne voulait en aucun cas le briser. Elle avait alors reposé sa joue sur le torse du jeune homme qui lui encerclait la taille et avait laissé son regard se perdre dans le vague. La jeune blonde n'avait plus envie de pleurer, elle voulait à présent profiter de cette si douce étreinte qui avait réussi à la sortir de ses sombres pensées. Elle écoutait alors les battements du cœur du jeune homme d'une oreille, tandis que de l'autre, elle faisait de même avec les sons provenant de la forêt.

    Après s'être quelque peu reculée, le flot de larmes de la jeune femme s'était suspendu. Il ne s'agissait peut-être que d'une accalmie, et c'était pour cela que Théa avait saisi sa chance. Elle devait absolument profiter de ce moment de répit afin de remercier le jeune homme. Il avait été là pour elle quand elle en avait eu besoin, et il ne l'avait pas laissé tomber. D'ailleurs, rien que le fait qu'il soit à cet endroit actuellement avait besoin d'un remerciement. Du moins, c'était ce que pensait la jeune sorcière.

    Alors, Théa avait tenté de véhiculer ses pensées, et de les traduire par la parole. Elle ne savait pas si elle s'en était bien sortie, elle n'était pas certaine d'avoir réussi à tout dire, mais elle avait essayé. Elle ne savait pas vraiment ce que le blond allait penser de cela, mais au moins elle était restée fidèle à elle même ainsi qu'à sa manière d'être.
    Visiblement, le Surt trouvait des choses à redire par rapport à ses paroles, elle le voyait bien à sa tête. Intérieurement, la jeune femme espérait simplement que ce qu'elle pouvait lire dans ses yeux n'était pas de la pitié, mais qu'il s'agissait plutôt d'empathie et de désarroi face à des choses qu'il n'aurait pu imaginer.

    La blonde n'eut pas à attendre très longtemps avant de savoir ce que le jeune homme pensait. Celui-ci s'était finalement mis à parler sans la lâcher des yeux une seule seconde, comme s'il avait l'impression que s'il le faisait, elle disparaîtrait.
    Elle l'écouta alors attentivement, tentant d'encrer chacune des paroles, qu'il pouvait bien prononcer, dans son esprit. Elle voulait pouvoir s'en rappeler et pouvoir s'y accrocher afin de remonter. La façon qu'il avait de parler, lui prouvait qu'il était sincère et que chaque mot sortant de sa bouche n'était que vérité, et cela mit du baume au cœur de la jolie blonde.

    Il venait de lui ouvrir son coeur, de lui créer un chemin directement vers lui, et Théa lui en était reconnaissante. Elle savait qu'à présent elle pourrait compter sur lui lorsqu'elle aurait des doutes. Elle n'aurait plus à naviguer seule sur les eaux troubles de ses pensées. Il serait là pour elle, du moins, c'était ce qu'il venait de lui dire et de lui répéter. La Vanhir voulait et pouvait croire en lui pour se sortir de là. Ce ne serait pas toujours simple, mais elle y arriverait, ils y arriveraient.

    Lorsqu'il lui parla de couvre-feu, la jeune blonde ouvrit grand les yeux. Elle ne voulait pas quitter le jeune homme, mais elle ne voulait pas non plus qu'il soit sanctionné à cause d'elle, c'était absolument hors de questions !
    Un endroit dans cette école qui n'était pas surveillé ? Mais il fallait être fou pour croire cela, non ? Alors, malgré son coeur qui souhaitait la pousser à accepter cette requête, elle écouta plutôt sa raison et baissa la tête avant de parler.

«  - Oddmund… C'est très gentil que tu veuilles rester avec moi ce soir, mais tu ne me laisseras pas seule tu sais ? Et puis, il y a les missives… »

    Elle tentait alors de trouver un moyen de tourner sa phrase de manière à ne pas braquer le jeune homme. Elle releva alors la tête vers lui, arborant un sourire désolé.

«  - Je ne suis pas certaine qu'il existe un seul endroit dans cette école qui ne soit pas surveillé, et je ne voudrais en aucun cas risquer que tu te fasses sanctionner à cause de moi… Je ne voudrais pas que ta caste perde des points, ou que tu sois punis, voire même pire… Tu pourrais être renvoyé… Tu comprends ce que je veux dire ? »

    Tout un tas de choses se passaient alors dans sa tête, elle imaginait les pires des scénarios, mais celui du renvoi du jeune Surt était de loin le pire à ses yeux. Cela voulait dire qu'il serait loin d'elle et qu'elle devrait retourner chez ses parents, et elle ne voulait absolument pas de cela.
    Elle espérait alors que le Surt n'ait pas mal pris son refus, car tout ce qu'elle avait fait, c'était penser à lui et à ce qui pourrait lui arriver, rien d'autre. Elle aussi aurait voulu rester avec lui… Elle l'observa alors, cherchant à déchiffrer sa réaction de peur qu'il n'ait mal pris les choses.