La solitude est mon amie
Feat. Tous
Si je doutais de ses sentiments, je ne doutais plus désormais. Tout en elle me tenait un discours différent de ses paroles. Il devint alors clair pour moi que son coeur m’aimait passionnément, mais que sa tête pour une raison inconnue avait peur de s’abandonner à ce sentiment. Comment en arrivais-je à cette conclusion, je ne peux l’expliquer, je le ressentais tout simplement. Il y a certaines choses que l’on peut vivre et ressentir, sans pour autant avoir une explication logique et sincèrement je commence à en avoir beaucoup de ce genre de truc. J’aurai voulu que notre baiser dure l’éternité, mais je commençais à me demander si nous ne serions pas plus confortable après s’être nettoyer et changer.
“Est-ce que tu aimerais aller te rafraîchir et te changer, nous pourrions alors prolonger notre soirée ensemble. Qu’en dis-tu? À moins que tu es une meilleure idée à me proposer?”
Je me levai doucement et je lui tendis la main pour l’aider à se relever. Malheureusement comme je la tirai doucement vers moi pour la levai, je glissai sur une flaque de teinture et je tombai à la renverse. Dans ma chute j’apportai Emelïa avec moi si bien que nous étions à nouveau au sol, moi sur le dos et elle complètement couchée sur moi. Elle avait les mains sur mon torse et une cuisse bien positionnée contre mon entre-jambe. Dans ma chute maladroite, j’eus le réflexe de la garantir de mon corps afin qu’elle ne soit pas blessée. De mon côté, je sentis de légères douleurs lorsque mon dos toucha le sol, mais j’avais connu pire durant certains entraînements avec Oddmund. Je la regardais alors un peu surpris au début, puis un peu inquiet et finalement je lui rendis un sourire très coquin finissant par apprécier cette position.
“Est-ce que tout va bien, tu n’as pas de mal? Décidément je crois bien que Freyja veut que nous soyons enlacer tendrement encore un peu plus longtemps. Je me vois mal lui désobéir et toi.”
Je n'attendis pas sa réponse, prenant doucement son visage entre mes mains et je vins l’embrasser à nouveau langoureusement.